Entre désir et réalité : avoir des enfants aujourd'hui en BFC

Un fort désir d’enfant reste prégnant

 

Le désir d’enfant reste profond. Parmi les parents interrogés au sein de la population régionale, 2% n’ont jamais rêvé d’en avoir, 33% ont construit leur projet au fil de l’eau. Pour la plupart, la question ne s’est jamais réellement posée. La famille idéale est composée de 2 enfants ou plus : 8 parents sur 10 la conçoivent ainsi. 3 sur 10 l’imaginent même nombreuse avec 3 ou 4 enfants. Comme nous avions pu déjà l’observer en 2011 en Franche-Comté, l’enfant est le socle de la famille. L’entrée dans la parentalité reste son le fondement.

 

Entre désir et réalité 

 

Pour construire leur projet parental, les habitants de la région tout comme les Français dans leur ensemble, ont besoin de réunir plusieurs conditions : la stabilité dans leur couple, avoir un logement adapté pour accueillir un enfant et avoir des conditions économiques favorables.

Si les freins à tout projet d’enfant restent multifactoriels, la question économique et la confiance en l’avenir apparaissent aujourd’hui comme des éléments majeurs non pas pour devenir parent mais pour avoir le nombre d’enfant idéal. 57% jugent que le contexte actuel n’est pas favorable pour avoir des enfants aujourd’hui. La situation économique marque le pas. 7 sur 10 la caractérisent ainsi. 17% des parents n’auront pas le nombre d’enfant qu’ils souhaitaient idéalement. Ils n’envisagent pas d’autres grossesses.

 

Quel regard sur les politiques publiques ?

 

Les politiques familiales mises en place n’apparaissent pas suffisantes au regard des besoins des parents. 4 sur 10 ne se sont pas sentis soutenus à leur entrée dans la parentalité. Les attentes sont et restent nombreuses. Des mesures de politique familiale qui pourraient inciter les parents sont orientées sur la petite enfance avec un congé parental mieux rémunéré et des modes de garde, mais elle ne se limitent pas non plus à cela. Les ménages ont besoin d’un soutien tout au long de la vie de l’enfant que ce soit pour concilier vie familiale et vie professionnelle ou alléger leur budget familial. 6 sur 10 pourraient être incités à avoir d’autres enfants avec des services de garde et d’accueil jeunes enfants ou périscolaires, des conditions de travail adaptées ou encore des prestations monétaires et avantages fiscaux permettant d’améliorer leur niveau de vie. L’accompagnement des parents doit pouvoir répondre aux besoins particuliers de chacun tout au long de la vie de l’enfant.

 

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